Institut Universitaire Elie Wiesel

Lecture de la pièce inédite d'Elie Wiesel : LE CHOIX

Dès 19 heures, ce jeudi 25 avril 2013, la foule se presse à l’entrée de la Mairie de l’IXème arrondissement de Paris, pour assister à la lecture de la dernière œuvre d’Elie Wiesel. La salle est grande mais le public est nombreux et les organisateurs craignent de ne pouvoir caser tous les spectateurs malgré les chaises pliantes ajoutées sur les cotés.

Il est 20h30 quand tous, enfin assis les lumières baissent, le brouhaha s’estompe et Monsieur Elalouf vient nous présenter la soirée : dans le cadre du 50ème anniversaire du Centre Communautaire de Paris. Avec les remerciements d’usage, à Monsieur le Maire du IXème arrondissement qui nous accueille  chez lui, à Guila Clara Kessous qui a organisé la représentation scénique , à Elie Wiesel, parrain de l’Institut, etc…  et surtout au public, venu si nombreux pour manifester son attachement au Centre Communautaire.

Sur la scène une grande table garnie de micro et de bouteilles d’eau, sur le côté 3 sièges derrière 3 pupitres. les acteurs entrent, sous des applaudissements nourris : les musiciens du trio Mentsh, Alexis Kune accordéon , Samuel Maquin clarinette et  Charles Rappoport violon, puis deux  des protagonistes de la lecture Stéphane Freiss et Gregory Fitoussi et enfin , Guila Clara Kessous  qui prennent place derrière la table pour la mise en lecture de la pièce  inédite d’Elie Wiesel : Le choix.

Nous avons assisté à une remarquable performance d’acteurs, car il est beaucoup plus difficile de donner vie à un texte, souvent violent, assis derrière une table, mains et corps immobiles. Charles Berling, Victor Haïm et Ariel Wizman, les trois otages  entrés sur scène plus tard, étaient tout aussi performants et nous ont donné une belle démonstration de leur talent.

Je n’aborderai pas le thème de la pièce, cas de conscience, toujours d’actualité, hélas, je veux seulement remercier tous les acteurs qui, par leur jeu magnifique, nous ont procuré de grandes émotions et ont réveillé notre conscience sur les interrogations de notre temps et le problème, jamais résolu, du mal, de la punition et de la vengeance.

 Michèle Chiche.