Institut Universitaire Elie Wiesel

La Chaire Jacques Toledano pour le dialogue des cultures

L’Institut Universitaire Elie Wiesel et la Fondation Jacques Toledano ont créé la Chaire Jacques Toledano pour le dialogue des cultures avec le soutien de la Fondation du Judaïsme Français.

Cette chaire, inédite dans le monde académique, vise à développer une expertise d’enseignement et de recherche sur l’étude de la rencontre et du croisement des civilisations entre monde juif et monde arabe, entre judaïsme et islam, dans l’espace méditerranéen associant l’Europe du Sud, l’Afrique du Nord, le Proche-Orient et l’Asie Mineure.

Cette Chaire est également une réponse innovante aux grandes questions contemporaines posées par cette rencontre féconde, aujourd’hui reconnue dans le monde intellectuel, mais qui reste très souvent ignorée dans ses dimensions créatrices fondamentales.

L’Institut Elie Wiesel depuis sa création a toujours cherché à mettre en valeur cette communication inter culturelle essentielle pour le progrès de l’esprit universel.
Confiée à une personnalité scientifique reconnue, le principe de cette Chaire est de conjuguer des activités de recherche et d’enseignements au plus haut niveau d’excellence. Dans cette perspective, ce projet sera articulé en deux modalités :
- Un cycle annuel de trois conférences par une personnalité désignée comme Président de la Chaire pour l'année.
- Des conférences spécialisées par des enseignants et chercheurs dans un domaine lié à la thématique spécifique.

La Chaire est ouverte au public en général, dans l'esprit des grandes chaires des universités. L'objectif thématique de la Chaire est de mettre en lumière la créativité interculturelle de l'espace méditerranéen, lieu de rencontre entre les trois religions monothéistes et entre les cultures plurielles du Nord et du Sud. Nous voulons présenter l'oeuvre de civilisation qui se construit depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours à travers la circulation d'idées, de doctrines, d'inventions, de méthodes, bref à travers les passerelles entre peuples, langues, confessions, philosophies, sociétés.

Dans la réalisation de cette Chaire, l’objectif de l’Institut Universitaire Elie Wiesel n’est pas simplement de faire connaître un passé glorieux des relations entre les cultures, mais aussi de participer activement à la construction d’un dialogue contemporain comme une réponse aux défis de la modernité.

Ce projet s’inscrit dans le sillage des engagements portés par le regretté Jacques Tolédano, qui a consacré des efforts constants à la connaissance et à l’essor de cette rencontre des cultures.

Le Président de la Chaire Jacques Toledano pour le dialogue des cultures pour l’année universitaire 2020-2021 est Monsieur Yéhuda Lancry, diplomate israélien, ancien Ambassadeur d’Israël aux Nations-Unies et en France et à ce titre, associé à plusieurs missions de pourparlers de paix au Proche-Orient.


La chaîne vidéo de la Chaire

Cliquez pour voir les vidéos des événements de la Chaire Jacques Toledano pour le dialogue des Cultures


 

Activités de la Chaire

 

Année universitaire 2023-2024

Leçon magistrale d’ouverture de l’année universitaire 2023-2024 de la chaire Jacques Tolédano pour le Dialogue des Cultures

Mardi 5 décembre 2023, à 19 h 30 en présentiel à l'Institut et sur Zoom

« Un cadi musulman et trois rabbins cherchent Dieu ensemble »

Par le Pr Zeev Harvey, Professeur émérite de pensée juive à l’Université hébraïque de Jérusalem

Younus b. ʿAbdallāh ibn Mughīth (m. 1038) de Cordoue, un ascète musulman, a posé en arabe deux questions sur Dieu ? « Où puis-je trouver Dieu » et « Où ne puis-je pas trouver Dieu ? » Rabbi Bahya ibn Pakuda (1050-1120) de Saragosse, dans son livre arabe Devoirs des cœurs, I, 10, a abordé philosophiquement ces deux questions. Le rabbin Judah Halevi (c. 1075-1141) a écrit un célèbre poème hébreu en réponse (« Où puis-je trouver Dieu ? »). Et le maître hassidique, le rabbin Levi Isaac de Berdichev (1740-1809), a écrit une chanson yiddish très populaire à leur sujet sur (« A Doudele »). Ces quatre hommes de foi illustrent la recherche universelle de Dieu en arabe, en hébreu et en yiddish.

 

Cycles annuels d'enseignement, En ZOOM et replay

Quatre cycles d’enseignements sont programmés pour l’année universitaire 2023-2024 dans le cadre de la chaire Jacques Toledano pour le dialogue des cultures.

I. Pensée juive médiévale en contexte musulman, le complexe minoritaire (Saadia Gaon, Maïmonide et quelques autres)

Par David Lemler, Maître de conférences (Sorbonne)

Nous présenterons plusieurs auteurs majeurs de la pensée juive médiévale en insistant sur leur rapport ambivalent à la culture majoritaire, tendu entre admiration et volonté de se distinguer. Saadia Gaon s’inspire de la théologie musulmane pour défendre et redéfinir la tradition juive. Les penseurs andalous (tels que Bahya Ibn Paquda ou Yehuda Halevi) proposent des stratégies diverses de traduction de la pensée juive en contexte arabo-musulman. Maïmonide enfin présente le paradoxe d’une victime de persécutions qui intègre les modes de pensée de ses persécuteurs.

II.Les relations ente Juifs et Musulmans en Algérie

Par Joëlle Allouche-Benayoun, Docteure en Psychologie sociale, maître de conférences honoraire Université Paris XII, Chercheure associée au CNRS (GSRL)

Pour appréhender  l’évolution de ces relations en Algérie, comme dans plusieurs pays musulmans (Maghreb, mais aussi Moyen-Orient), il nous faut les questionner avant la colonisation, et analyser ensuite les effets de la colonisation, et ceux de la décolonisation, en lien avec la naissance de l’État d’Israël, sur ces relations. Comment comprendre que l’antisémitisme soit aujourd’hui si répandu dans les pays musulmans ? Peut-être pour commencer parce qu’il n’en a jamais été absent : différent de l’antisémitisme chrétien, ce qui domine ici c’est le mépris pour le Juif, pas la haine. On a souvent décrit le sort des Juifs à l’époque précoloniale selon la manière orientaliste : par exemple, le Maghreb aurait été un territoire de l’harmonie, mêlant, dans le partage des habitudes, le Juif et le Musulman, terre d’« entente millénaire » entre les deux composantes religieuses de la société.

Est-ce la réalité ? On relève bien sûr que les Juifs et les Musulmans s’inscrivent dans le même tissu civilisationnel, mais les témoignages abondent qui montrent bien que les Juifs sont collectivement — sans préjudice certes des relations entre individus — tenus dans un mépris général qui peut parfois, comme il est arrivé avec le massacre d’Alger en 1805, alimenter des faits d’extrême violence. Saisi à l’époque par le spectacle de leur malheur, William Shaler, consul des États-Unis en Algérie, a ce mot : Les juifs d’Alger sont les restes les plus malheureux d’Israël. C’est au statut de la dhimma qu’il faut rattacher la situation d’exclusion dans laquelle se tiennent, avant les colonisations, les minorités non musulmanes en terre d’islam, et en particulier les petites minorités de Juifs à travers le monde musulman. Considérons que la dhimma fixe les Juifs, selon la distinction de Max Weber, dans la double position d’un peuple hôte et d’un peuple paria (parce qu’ils ont refusé de se convertir, témoignant ainsi de leur impureté). C’est ce schéma que la présence occidentale va venir briser.

III. Ce que le Judaïsme doit à l’Islam

 Gabriel Abensour, de l’Université hébraïque de Jérusalem

1. La poésie séfarade et ses racines arabes.
2. Les apports de la culture et théologie musulmanes au Midrash.
3. La Gueniza du Caire et les sources de la civilisation judéo-arabe.
4. Théologie et halakha chez les rabbins médiévaux de terre d’Islam.

Les rapports entre judaïsme et islam s’imaginent aujourd’hui, au pire, comme essentiellement conflictuels et au mieux, comme respectueusement distants. Cette série défendra la thèse que les conquêtes de l’islam ne furent pas qu’un bouleversement politique pour les nombreux Juifs qui vivaient sur le territoire des califats, mais marquèrent un nouveau début pour le judaïsme. C’est aux premiers siècles de cette rencontre que nous nous intéresserons, en tentant de dégager l’influence qu’a eu la civilisation islamique sur la liturgie et la poésie juive, en discutant des apports de la théologie musulmane sur la rédaction des derniers midrashim, mais aussi sur la pensée halakhique des rabbins médiévaux.  

IV. Introduction à l’histoire des Juifs de Tunisie

 Jérémy Guedj, de l’Université hébraïque de Jérusalem

Loin des images folkloriques auxquelles on les résume trop souvent, les Juifs de Tunisie, pluriels comme toute communauté humaine, sont riches d’une histoire plurimillénaire qui continue de s’écrire. Ces quatre séances en retraceront les grands moments, en se focalisant principalement sur l’époque contemporaine, mais ne se résumeront pas aux aspects politiques et sociaux : elles donneront toute sa place à la part religieuse et culturelle de cette histoire où se croisent plusieurs mondes.

 

Conférences des Lundis de Wiesel

Lundi 8 janvier 2024 à 19h : L’INTÉGRATION ET L’IDENTITÉ DES JUIFS SÉFARADES AUX ÉTATS-UNIS par NADIA MALINOVICH

Les Juifs séfarades qui sont arrivés aux États-Unis à partir du début du XX siècle se sont souvent retrouvés à l’écart, car leur héritage linguistique et culturel ne correspondait pas à un métarécit dans lequel «juif» était supposé être synonyme d’ashkénaze (européen). Au cours des dernières décennies, les Séfarades sont devenus plus visibles dans le paysage juif américain, avec l’apparition d’organisations patrimoniales, de mémoires, de films, de festivals de musique et d’autres événements mettant en valeur la diversité de leurs histoires, de leurs cultures et de leurs identités. Malgré cette visibilité croissante, la domination des cadres de référence ashkénazes a réduit au silence certains aspects de leur héritage. Notamment, dans un paysage juif américain façonné par le confessionnalisme et le clivage entre «religieux» et «séculier», les Juifs d’origine séfarade sont considérés comme «orthodoxes.» Or, cette caractérisation ne permet pas d’appréhender le mélange particulier de modernité et de tradition qui a en fait façonné l’évolution de la culture religieuse juive séfarade à l’époque contemporaine.

 

Lundi 15 janvier 2024 à 19h : ART ET CULTURE DES JUIFS D’AL ANDALUS : ORIGINE ET TRANSMISSION par SONIA FELLOUS

Durant les deux mille ans de leur exil hors de la terre de Judée, les Juifs adoptèrent la langue et la culture de leur environnement, sans pour autant renoncer à la langue hébraïque et à leur identité religieuse. Dans les diasporas juives établies dans l’aire arabo-musulmane, la langue arabe devint rapidement la langue savante, jusqu’au début du XIVe siècle. Médecins, exégètes, philosophes, les Juifs furent à la pointe des sciences contemporaines produisant leurs œuvres en caractères hébraïques dont ils se servaient aussi pour transcrire l’arabe (judéo-arabe). En passant du rouleau au Codex, ils firent de la Bible un objet d’art érigé en Miqdash Yah (Temple de Dieu). Ils inventèrent son premier programme iconographique qui marqua l’art des Juifs d’Orient et de la péninsule ibérique. Jusqu’au XVe siècle.

 

Lundi 22 janvier 2024 à 19h : LE SAVOIR ORAL POÉTIQUE ET PROVERBIAL DES FEMMES JUIVES DU MAROC par YOSSI CHETTRIT

La conférence portera sur le savoir judéo-arabe des femmes juives du Maroc, qu’elles ont illustré dans leur discours quotidien et dans des cérémonies familiales ou communautaires. Ayant été exemptées (ou exclues) de l’éducation juive formelle et livresque traditionnelle, les femmes ont su développer un savoir oral digne d’intérêt. C’est d’abord les milliers de proverbes qu’elles savaient utiliser à bon escient dans leur discours familial. C’est ensuite leur poésie orale du genre c Aroubi qui célèbre la condition humaine avec ses peines et ses joies. C’est enfin les lamentations sur les morts, qu’elles étaient les seules à pleurer dans des textes émouvants, empreints d’une humanité déchirante;

 

Lundi 29 janvier 2024 à 19h : MINORITÉS RELIGIEUSES ET ETHNIQUES DANS LE MAROC CONTEMPORAIN par MOHAMMED KENBIB

Avant le milieu du XXe siècle, les communautés juives du Maroc étaient fortes de 250000 âmes coexistant avec dix millions de Musulmans. Aujourd’hui, elles rassemblent moins de 3000 personnes. Leur présence, plus que bimillénaire dans le pays, a contribué à l’écriture de l’histoire du Maroc, à sa culture, son patrimoine, son économie et sa diplomatie. Quid des fondements de leurs relations avec les autres populations, quels qu’en aient été les aléas et les turbulences, de la présence européenne jusqu’à la Seconde Guerre mondiale et au conflit du Moyen-Orient ? L’occasion d’évoquer les Juifs du Maroc d’aujourd’hui, en montrant les liens que gardent avec ce pays près d’un million de leurs coreligionnaires d’origine marocaine qui vivent en Israël, en France, au Canada et ailleurs dans le monde.

 

Lundi 5 février 2024 à 19h : LE CARNET DE RACHEL OBADIA : UN RECUEIL DE PROVERBES JUDÉO-MAROCAINS par JONAS SIBONY

Rachel Obadia est née Rachel Laboze à Tanger, au Maroc, en 1911, un an seulement avant l’établissement du protectorat espagnol. Elle rencontre Chalom Obadia qu’elle épouse en 1933. La famille de Chalom est originaire de Fès, mais une partie est installée depuis peu à Casablanca. Rachel s’immerge dans un nouveau monde, l’univers judéo-fassi. Elle se fond dans cette famille, en adopte les us et coutumes et son parler judéo-arabe qui vient du Mellah de Fès. Rachel se passionne pour cette langue et surtout pour son répertoire de proverbes, qu’elle entend principalement des femmes de la famille Obadia. En 1980, elle décide de les noter dans un carnet qui contient environ 1500 proverbes, bénédictions, malédictions, énoncés de sagesse, de logique… Ils sont notés en lettres hébraïques, dans la cursive marocaine. Lors de cette conférence, ce carnet sera présenté avec en accompagnement une lecture de quelques-uns de ces savoureux proverbes.

 

Année universitaire 2021-2023

  • Israël et la paix au Moyen-Orient : d'une paix à l'autre.
    Conférence inaugurale par Monsieur Yéhuda Lancry
    Dimanche 20 décembre à 19h (heure de Paris) en direct par visioconférence
    Plus d'Infos - Vidéo

Partant de la paix inaugurale avec l'Égypte, celle d'État à État, rééditée en différé avec la Jordanie, passant par les méandres de la gestation de paix avec les Palestiniens et jusqu'aux récents Accords d'Abraham (Emirats Arabes Unis et Bahreïn), on pourra entreprendre une lecture comparée de ces séquences de paix et se projeter vers un élargissement de l'oeuvre de paix entre Fils d'Abraham.
La pédagogie de paix, comme celle qu'illustrait SM Hassan II, roi du Maroc, médiateur inspiré de la paix israélo- égyptienne, sera aussi évoquée dans l'esprit de la vocation de Jacques Tolédano.

Cette leçon inaugurale ouvre les portes à un programme ambitieux de connaissance et de réflexion, des clefs pour comprendre la complexité du monde contemporain, dans la volonté de rencontre Est-Ouest, Nord-Sud, Europe-Méditerranée, judaïsme-christianisme-Islam.

A propos de Monsieur Yéhuda Lancry
Diplomate israélien, ancien Ambassadeur d’Israël aux Nations-Unies et en France, Yéhuda Lancry est associé à plusieurs missions de pourparlers de paix au Proche-Orient. Monsieur Yéhuda Lancry est le président de la Chaire Jacques Toledano pour le dialogue des cultures créée par l’Institut Universitaire Élie Wiesel, avec le soutien de la Fondation Jacques Toledano et de la Fondation du Judaïsme Français.

 

  • L’enseignement à la paix au Maroc, un exemple pour le Proche-Orient ?
    Avec Yéhuda Lancry et André Azoulay
    jeudi 24 juin 2021

    Vidéo

Par la singularité de l’histoire commune entre juifs et musulmans au Maroc, ce pays est le seul état du monde arabe à avoir reconnu un « affluent hébraïque » dans son identité. La constitution marocaine précise ainsi : « État musulman souverain, attaché à son unité nationale et à son intégrité territoriale, le Royaume du Maroc entend préserver, dans sa plénitude et sa diversité, son identité nationale une et indivisible. Son unité, forgée par la convergence de ses composantes arabo-islamique, amazighe et saharo-hassanie, s’est nourrie et enrichie de ses affluents africain, andalou, hébraïque et méditerranéen ».

Cette particularité, qui se décline aujourd’hui dans les programmes d’enseignement, fait du royaume du Maroc est un modèle dans l’enseignement de la paix, tant au niveau de l’École qu’au sein des universités et dans la recherche, en intégrant l’ensemble de ses composantes sans exclusive.

Ainsi l’Histoire des Juifs du Maroc est enseignée dans les écoles, fait l’objet de recherches académiques et de multiples lieux accueillent des programmes culturels, à l’instar du Bayt Dakyra Essouira, un musée mémoriel de la vie juive et des relations fraternelles entre juifs et musulmans dans « la ville bleue ».

Dans les relations entre les peuples, la question de la représentation de l’autre est essentielle. Plusieurs pays du Maghreb et du Machrek sont également riche d’une Histoire commune entre juifs et musulmans. En s’inspirant du modèle marocain qui redonne aux Juifs leur place pleine et entière dans l’histoire, ces pays modifieraient profondément leur représentation des Juifs dans la région et en conséquence de la place d’Israël comme État juif.

A propos de Monsieur André Azoulay

Conseiller de Sa Majesté le Roi du Maroc, Président de l’Association Essaouira-Mogador, du Printemps musical des Alizés, de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures, basée à Alexandrie (Égypte),  Fondation Mohammed VI pour la protection et la sauvegarde de l’arganier, membre du Comité des Sages de l’Alliance des civilisations à l’ONU. Monsieur André Azoulay est le fondateur de Bayt Dakyra Essouira, un musée situé au cœur de la médina de la ville d’Essaouira au Maroc. Cet espace spirituel, culturel et d’étude, consacré à la mémoire de la communauté juive de la ville joue un rôle important dans la préservation et la valorisation de la mémoire judéo-marocaine.

 

  • Judaïsme et Islam
    Enseignement
    Vidéo (prochainement)

Un cours en quatre séances, avec une séance par mois, pour découvrir et comprendre la rencontre entre Judaïsme et Islam :

– Jeudi 20 janvier 2022

Introduction générale : Les premières rencontres entre juifs et arabes dans l’histoire ; Le judaïsme que Muhammad a connu à Médine tel qu’il est reflété dans le Coran et les autres sources sacrés de l’islam.

– Jeudi 17 février 2022

L’attitude ambigüe de l’Islam vis-à-vis la Bible. Comment le Coran raconte-il les récits bibliques ? Insertion des éléments midrashiques dans la réécriture des récits bibliques dans le Coran.

– Jeudi 10 mars 2022

Le statut légal des juifs selon le Coran et les autres sources sacrées de l’Islam.

– Jeudi 7 avril 2022

Le Shi‘ism et les juifs : Quels sont les caractéristiques particulières de l’Islam Shi‘ite vis-à-vis des juifs et de leur religion ?

A propos du Professeur Meir M. Bar-Asher 

Meir M. Bar-Asher est Professeur d’études islamiques à l’Université hébraïque de Jérusalem, et durant plusieurs années le directeur du Département de Langues et Littérature arabes dans cette université. Ses champs d’intérêt couvrent le shi‘isme, y compris les courants hétérodoxes qui en sont issus, l’exégèse du Coran et les affinités entres le judaïsme et l’islam.