Institut Universitaire Elie Wiesel

Hélène Berr, une jeune fille dans Paris occupé

Le 16 décembre 2014, le film de Jérôme Prieur "Hélène Berr, une jeune fille dans Paris occupé" paraît enfin en DVD !  Un an après sa diffusion sur France 2 et un grand succès d'audience avec plus de 900 000 spectateurs.

 Jérôme Prieur a adapté de façon bouleversante le Journal d'Hélène Berr paru en 2008, aujourd'hui traduit dans plus de 25 pays. Il réussit, avec des archives rares et des images inconnues, à restituer à la fois l'insouciance du quotidien d'Hélène et la tragédie qui se construit dans ce Paris occupé où elle sent avec acuité l'étau se resserrer. Il donne corps, matière et volume à un texte sublimé par la lecture de la comédienne Céline Sallette donnant une voix à la jeune fille. Cette présence vous accompagnera longtemps.

Dans les suppléments inédits, retrouvez les éclairages de l'historien Henry Rousso ; le témoignage de Mariette Job, nièce d'Hélène Berr et messagère infatigable de sa mémoire, qui a dit de ce film : "c'est un objet de mémoire qui assure une pérennité et représente aussi un outil pédagogique précieux auprès des jeunes."

 Au printemps 2015 sera célébré le 70e anniversaire de la libération des camps. L'occasion de se souvenir de cette jeune parisienne arrêtée en 1944, déportée, et morte à Bergen Belsen à l'âge de 24 ans. Hélène Berr a tenu son journal entre avril 1942 et février 1945 pour "pouvoir plus tard montrer aux hommes ce qu’a été cette époque".

Avec son film, Jérôme Prieur trouve un moyen émouvant de respecter cette volonté.

 

La presse en a parlé :

 - Ceux qui ont été bouleversés par le Journal d’Hélène Berr seront de nouveau émus par le beau film de Jérôme Prieur (Josiane Savigneau, Le Monde)

 - Le très beau film de Jérôme Prieur suit avec délicatesse le journal. Il redonne vie à Hélène Berr. (Annette Lévy-Willard, Libération)

En mettant en images le journal intime d’Hélène Berr, Jérôme Prieur prolonge son travail de mise en images des mots orphelins d’un corps : ceux d’Hélène Berr sont bouleversants. (Jean-Marie Durand, Les Inrockuptibles)

 - La plus grande beauté du film est de faire que les mots d’Hélène Berr, dépossédée de sa propre vie, à l’âge de 20 ans, reprennent intégralement possession d’une ville dont elle fut progressivement exclue. Quel film, dont la scandaleuse douceur doit nous servir de viatique dans l’intelligence du temps présent. (Jacques Mandelbaum, Images documentaires)