Institut Universitaire Elie Wiesel

Freud, le judaïsme et l’invention de la psychanalyse

Année universitaire: 
Description: 

 

«Je n’ai ni la foi ni un excès de nationalisme. Que reste-t-il alors chez moi du judaïsme, se demande Freud : l’essentiel!» Ainsi le judaïsme est un reste. «Mes parents étaient juifs, je suis resté juif, attaché à l’éthique d’élévation, la geistigkeyt, et à l’éthique du judaïsme. Fier d’appartenir au peuple juif», poursuit-il. Tous les Juifs ont, selon lui, un trait identificatoire, un caractère commun. Quel est l’édifice invisible que le Juif aurait intériorisé? Quel rapport au meilleur de ses fils, Moïse? Selon quels types d’identification? Qu’est-ce que ces forces sensorielles et transférentielles participant d’un sentiment d’identité intérieure? D’un sentiment d’appartenance suffisamment puissant pour qu’il permette de s’extraire de la masse compacte? La psychanalyse ne serait pas une science juive, mais aurait-elle pu être inventée par un autre qu’un Juif athée? Avec ses schibboleth, l’inconscient, la sexualité infantile, le rêve comme paradigme et l’interprétation, la résistance, engageant l’assomption du conflit psychique et de l’ambivalence, a contrario de la solution de l’absolution, d’une quête d’un narcissisme plein, d’une culpabilité perverse : en quoi Zakhor et l’écoute — shema seraient-ils constitutifs d’un processus de subjectivation et d’un universel du singulier, d’une liberté responsable — transformer la compulsion de répétition et le mortifère en force de vie ?

Informations complémentaires: 

 

Conférence sur Zoom et en replay

INSCRIPTION

 

INSCRIPTION
 

Séance(s): 
Lundi, 6 Novembre, 2023 - 19:00
Référence:
LW23-2
12,00 €
Prix étudiant: 
8,00 €