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Antijudaïsme, antisémitisme, antisionisme : différences et permanence
Description:
En français, comme dans beaucoup d’autres langues occidentales, le débat est très vif à propos de trois notions, tantôt présentées comme différentes, tantôt perçues comme exprimant une seule et même réalité. En principe, et en principe seulement, les choses sont claires. L’antijudaïsme désignerait une hostilité aux Juifs de nature religieuse, chrétienne ou musulmane. L’antisémitisme, basé sur le concept de race, trouverait son apogée dans la construction délirante et meurtrière du nazisme, à partir notamment des élucubrations de Gobineau et de Chamberlain. L’antisioniste, lui, se défend de haïr tous les Juifs indistinctement, il prétend ne vouloir s’en prendre qu’à l’Etat d’Israël dans lequel il ne veut voir que le responsable de l’injustice faite aux Palestiniens. Or il n’est pas difficile de voir combien ces distinctions sont fragiles. L’antijudaïsme chrétien, à travers l’Inquisition, inventa et théorisa le concept de « pureté de sang » qui infligeait une exclusion sociale à qui avait un ancêtre juif, même plusieurs générations auparavant. L’antisémitisme nazi reprit des thèmes qui étaient déjà utilisés par les adversaires du judaïsme deux ou trois siècles avant l’ère chrétienne. Et il n’est guère besoin de souligner le fait que l’antisionisme, est souvent actuellement le paravent derrière lequel se cache, de moins en moins, l’antisémitisme le plus virulent. Cette impossibilité de distinguer les trois notions de manière satisfaisante, autant dire d’une manière qui ne soit pas en contradiction avec la réalité, a conduit à élaborer un concept unificateur, celui de judéophoble, lequel présente toutefois au moins deux inconvénients : il interprète l’hostilité à l’égard des Juifs comme une réaction de crainte, ce qui peut laisser entendre qu’il y avait quelque chose à craindre d’eux et, de surcroît, il établit d’emblée un parallélisme avec l’islamophobie alors qu’il s’agit de réalités profondément différentes. Tous ces termes délimitent donc au coeur du langage sociétal et politique une sorte de zone sismique de confusion sémantique et de violence langagière. Notre recherche se développera donc selon trois grands axes :
-celui de la sémantique, avec l’analyse des emplois de l’expression de la haine des Juifs en fonction des époques ;
-l’axe historique, avec l’étude des connexions entre la violence verbale et les persécutions meurtrières voire exterminatrices. Nous aurons également à voir comment l’antijudaïsme d’inspiration coranique et celui de la tradition chrétienne ont convergé dans l’époque récente dans un lieu a priori improbable, à savoir le radicalisme d’extrême gauche ;
-l’axe éthique enfin : faut-il admettre qu’il y a des formes plus ou moins graves d’hostilité à l’égard des Juifs, ou estimer que toutes se valent.
Il conviendra pour terminer de faire un peu de prospective et de nous interroger sur l’avenir de la diaspora dans un monde où les thèmes et les termes que l’on aurait pu croire disparus resurgissent avec une terrifiante vitalité.
Bibliographie sommaire :
Arendt, Hannah (1951) : Sur l'antisémitisme, (Les origines du totalitarisme t.1), Paris, Le Seuil, collection Points
Chevalier, Yves (1998) : L’antisémitisme. Le Juif comme bouc émissaire ;
Faye, Jean-Pierre et Anne-Marie de Vilaine (1993), La déraison antisémite et son langage ;
Isaac Jules (1956), Genèse de l’antisémitisme ;
Isaac, Benjamin (2004) : The Invention of Racism in Classical Antiquity
Lewis, Bernard (2006) : The New Antisemitism ;
Séance(s):
Mercredi, 3 Mai, 2017 - 18:30
Mercredi, 17 Mai, 2017 - 18:30
Mercredi, 24 Mai, 2017 - 18:30
Mercredi, 7 Juin, 2017 - 18:30
Référence:
E16-3 Prix:
50,00 €
Prix étudiant:
25,00 €